Le point sur le Canada rural - juillet 2025: Votre histoire contribue à façonner un véritable changement : les communautés rurales sont essentielles à la construction d'une économie canadienne unique
ACTUALITÉS DU GPRR
UNSPLASH PHOTO
Donnez votre avis - les soumissions sont acceptées jusqu'au 5 septembre
Que vous soyez propriétaire d'une entreprise, leader communautaire ou simplement soucieux de votre lieu de vie, votre opinion sur les opportunités offertes par les régions rurales du Canada est importante. Alors que les gouvernements s'efforcent de déterminer les mesures à prendre pour renforcer l'économie canadienne, ainsi que nos communautés et nos modes de vie, aidez-nous à comprendre ce qui vous préoccupe, qu'il s'agisse d'une source d'inquiétude ou d'enthousiasme.
Nous recueillerons vos commentaires et rédigerons un rapport sur ce que nous aurons entendu cet automne. Nous avons hâte de vous faire part de ce rapport.
Cela ne vous prendra que quelques minutes, mais votre contribution pourrait contribuer à un véritable changement.
Aidez-nous à bâtir des communautés rurales plus fortes.Répondez au sondage dès aujourd'hui et partagez-le largement au sein de vos réseaux.
ACTUALITÉS POLCAN
ARTICLE D’OPINION
Il est temps de réaliser le rêve national d'une économie canadienne unie
Par JACQUIE LAROCQUE ET KEN POLK
Lisa Raitt, Scott Brison et Frank McKenna sont assis dans leurs bureaux d'investisseurs bancaires de Bay Street, et ils ont le Canada rural en tête. Nous dirions « enfin », mais ces trois ont grandi dans ces communautés. Pour beaucoup, cependant, en particulier ceux qui vivent dans les centres urbains, nous entrons dans une nouvelle ère. Lisa, Scott et Frank savent que pour construire et réaliser de grandes choses, et pour parvenir à « une économie canadienne unie », ce sont les communautés rurales — leur mode de vie, leurs habitants et leurs richesses — qui transformeront un slogan en réalité pour chaque Canadien.
Si nous devions parier, nous dirions que les anciens banquiers du gouvernement le savent aussi.
L'économie rurale et le mode de vie qui l'anime doivent non seulement prospérer, mais aussi être au cœur de toutes les décisions prises par Ottawa. Des impôts des entreprises reçus grâce aux entrepreneurs jusqu’aux soins de santé. De l'achat de services numériques jusqu’au transport des marchandises canadiennes d'un point A à un point B selon les volumes dont le monde a besoin et dont nous disposons, et ce, dans les délais assumés (ou mieux). De réglementations souples qui permettent d'avancer et récompensent la prise de risques plutôt que de l’empêcher, aux infrastructures physiques et humaines qui soutiennent l’exportations. Tout commence dans les régions rurales du Canada.
La fête du Canada 2025 fait suite à l'adoption de la Loi visant à bâtir le Canada par le Parlement canadien. Elle renforce un des piliers du programme « Un Canada fort » des libéraux, qui reposait pendant la campagne électorale sur la nécessité absolue de renforcer la résilience économique du Canada à un moment où nos relations en matière économique et sécuritaire se fracturent sous l'effet de pressions diverses et perturbatrices.
Si cela fonctionne comme le parie le premier ministre Mark Carney (et plus de 70 % des Canadiens l'espèrent, selon un récent sondage Angus Reid), cela devrait contribuer à établir de meilleures règles afin que le gouvernement puisse investir judicieusement. Cela encouragera également les entreprises à investir davantage, contribuant ainsi à la construction d'importantes routes, voies ferrées et voies commerciales qui font croître notre économie et relient le pays et nous-mêmes au reste du monde.
Ce que les Canadiens des régions rurales – et, par extension, nous tous – attendent de ces projets, c'est la preuve, enfin, que le gouvernement fédéral, avec toute la force de ses institutions, comprend véritablement le potentiel encore inexploité du Canada rural. Il est essentiel que le premier ministre et le gouvernement, à tous les niveaux, traitent les Canadiens des régions rurales comme des partenaires essentiels à la mise en œuvre d'une économie canadienne unie.
Pour parvenir à une économie canadienne unie, les libéraux doivent voir plus loin que les circonscriptions où ils élisent leurs députés.
Les Canadiens des régions rurales sont les héros méconnus de l'extraordinaire réussite du Canada. Le Canada rural représente déjà 30 % de notre production nationale. De plus, nous dépendons des exportations du Canada rural pour alimenter notre croissance : les exportations de ressources naturelles du Canada ont été évaluées à 422 milliards $ en 2022, soit 58 % de la valeur totale des exportations de marchandises du Canada.
Tout provient du Canada rural : des minéraux essentiels qui alimenteront les véhicules électriques, les énergies propres et les téléphones cellulaires, aux vastes espaces nécessaires pour accueillir l'épine dorsale de nos réseaux numériques sans fil nationaux, en passant par l'énergie solaire et éolienne, la potasse qui aide le monde à produire plus de nourriture, y compris celle que nos agriculteurs canadiens exportent à l'échelle mondiale, le bois qui servira à construire les maisons dont nous avons besoin pour mettre fin à la crise du logement, ainsi que le pétrole, le gaz et l'électricité qui alimenteront les nouveaux centres de données à haute puissance alimentés par l'IA. N'oublions pas les coopératives agricoles, financières et autres qui sont au cœur de leurs communautés, ni les entreprises technologiques qui alimentent les soins de santé virtuels et bien d'autres services dans les régions éloignées. Elles aussi ont vu le jour dans le Canada rural.
Cela a été trop facilement oublié au fil du temps, à mesure que le Canada s'urbanisait rapidement et que les gouvernements, en particulier les gouvernements libéraux, remportaient de plus en plus les élections grâce aux votes des citadins et des banlieusards, avec une vision implicitement urbaine/suburbaine de l'élaboration des budgets et des politiques.
À l'heure où nous entrons dans cette nouvelle phase de construction de la nation canadienne, les libéraux doivent non seulement transformer notre économie, mais aussi élargir leur champ d'action au-delà des circonscriptions où ils font élire leurs députés. Cela exigera qu'une perspective rurale explicite soit appliquée à toutes les décisions du Cabinet et des ministères. Cela signifie qu'il faudra évaluer de manière proactive toutes les décisions gouvernementales en fonction de leur capacité à répondre aux besoins des régions rurales, à relever les défis auxquels elles sont confrontées et à créer des opportunités pour elles.
Cela signifie mettre fin à notre dépendance économique excessive à l'égard des États-Unis en collaborant avec les provinces et les territoires pour faire croître notre économie sans compromettre les objectifs de durabilité et de réconciliation avec les Autochtones. Cela signifie également déployer des efforts sérieux pour réduire la bureaucratie, la réglementation excessive, les procédures d'octroi de licences interminables et les autres obstacles qui nous freinent sans cesse. Et cela signifie enfin renforcer, consolider et même pérenniser nos chaînes d'approvisionnement et nos infrastructures physiques et humaines liées à l'exportation. Le ton donné par le premier ministre et les premiers ministres provinciaux, comme Doug Ford, nous dit que nous pouvons y arriver et que nous y arriverons.
Prenons tous la résolution de réaliser notre rêve national
Le Canada est arrivé à un tournant historique rare où il existe un large consensus politique sur la manière de relever les défis économiques continentaux et mondiaux. Les régions rurales du Canada nourrissent l'espoir que le gouvernement Carney adoptera l'aspiration qui est chère au cœur des Canadiens ruraux depuis la Confédération. Pour eux, « une économie canadienne » a toujours été un rêve. Depuis des générations, ils ont compris qu'il ne peut y avoir qu'une seule économie canadienne, et non des économies rurales et urbaines distinctes. Et il ne fait aucun doute qu'au fil des générations, ils ont contribué à façonner des résultats destinés à servir tous les Canadiens. Ils jugeront le premier ministre sur sa capacité à bâtir un « Canada fort », qui soit, au fond, un « Canada rural fort », non pas comme un slogan, mais comme un impératif.
En cette fête du Canada, ces banquiers de Bay Street savent que deux groupes d'électeurs essentiels les observent : ceux qui vivent « chez eux », dans les régions rurales du Canada, et le monde entier. Ils ont besoin de voir que nous sommes vraiment déterminés à tenir toutes nos promesses économiques nationales et que, en tant que pays, nous pouvons tout accomplir si nous nous en donnons les moyens.
Mais ils n'attendront pas longtemps.
Jacquie LaRocque est fondatrice et cheffe de la direction du cabinet de relations publiques Compass Rose Group à Ottawa. Elle a œuvré dans la fonction publique, la politique et le monde des affaires. Née et élevée à Espanola, en Ontario, dans un milieu francophone minoritaire, elle a pu constater de première main les répercussions des politiques gouvernementales dans les petites villes. Ken Polk est conseiller en affaires publiques chez Compass Rose Group. Il a passé des décennies au service des Canadiens dans les domaines de la politique, de la réglementation et du gouvernement.
Cobb : Les économies locales sont essentielles à l'avenir du Canada après la mondialisation du commerce
PHOTO DE SHOREFAST
Le Canada doit se concentrer sur la création d'économies locales résilientes plutôt que de dépendre du commerce mondial et des grandes entreprises, selon Zita Cobb, fondatrice et cheffe de la direction de Shorefast et du Fogo Island Inn.
« Nous devons créer les conditions propices à l'intégration des communautés dans l'économie. Ce qui nous manque le plus, c'est la capacité de collaborer pour travailler ensemble », a fait valoir Mme Cobb dans le troisième épisode de How Do We Not Go Broke, un balado animé par l'auteur canadien Stephen Marche.
« Il faut partir de zéro. C'est la clé. »
Mme Cobb, une ancienne cadre du secteur des technologies qui est revenue dans sa province natale de Terre-Neuve après avoir travaillé aux États-Unis, a créé la fondation Shorefast afin d'aider à reconstruire l'économie de l'île Fogo après l'effondrement de la pêche côtière. L'objectif, a-t-elle indiqué, était de « relier l'économie au lieu », en plaçant les connaissances, les traditions et l'identité locales au cœur du développement.
« À quoi sert exactement l'économie? », demande-t-elle. « Je pense qu'elle est là pour les gens. Nous sommes des êtres incarnés. Nous sommes des êtres sociaux. Nous sommes des êtres en quête de sens. Toutes ces choses trouvent leur satisfaction dans un lieu. Et sans lieu, nous ne pouvons pas conserver les connaissances transmises de génération en génération. »
Son modèle, connu sous le nom de Développement communautaire basé sur les atouts (DCBA), renverse la planification économique traditionnelle.
Au lieu de se concentrer sur ce qui manque, il commence par identifier ce que les communautés ont déjà : compétences, histoire, relations et ressources naturelles.
Sur l'île de Fogo, cela s'est traduit par des investissements dans l'artisanat traditionnel, l'hospitalité et les petites entreprises. Un regain d'intérêt pour le travail du bois et le textile a donné naissance à des fabricants de meubles et à des boutiques de design. Même une entreprise de crème glacée a vu le jour, autour des 26 variétés de baies comestibles de l'île.
Elle estime que ce modèle peut fonctionner dans toutes les communautés du pays, mais seulement s'il est mis en œuvre localement. Selon elle, l'un des obstacles est que de nombreux Canadiens « ne se connaissent pas assez bien » pour travailler efficacement ensemble.
Malgré les vastes ressources du Canada, Mme Cobb a souligné que seules 500 des 4 434 communautés constituées en municipalité ont accès à des services bancaires commerciaux. Selon elle, cette absence d'infrastructure financière signifie « qu'il est impossible d'obtenir un prêt pour une petite entreprise si vous ne vous trouvez pas dans l'une des 500 plus grandes villes du Canada ».
Elle a également souligné que l'accès régional par avion était un enjeu crucial, mais négligé. Sans lui, le commerce et le tourisme ruraux périclitent.
Mme Cobb a cité les investissements publics des îles Féroé, notamment la construction de tunnels sous-marins et le lancement d'une compagnie aérienne nationale, comme modèle de développement mené par le gouvernement.
« Le commerce suit le tourisme », a-t-elle fait valoir. « Le gouvernement a un rôle à jouer à cet égard, tout comme les communautés. »
M. Marche a relié les idées de Mme Cobb à une réflexion plus large sur le commerce. « Il existe un sentiment que la souveraineté est intimement liée au commerce », a-t-il déclaré, soulignant que les Canadiens commencent à rejeter les produits américains.
John Shell, président de Social Capital Partners, a fait écho à cette urgence, appelant à la création d'un « troisième pôle » de nations moyennes comme le Canada, le Japon et l'Allemagne afin de mettre en place des chaînes d'approvisionnement indépendantes.
Le message de Mme Cobb : la résilience locale n'est pas seulement un atout, elle est essentielle.
« Quand j'étais enfant, on m'a dit de comprendre comment fonctionnait l'argent, sinon il allait détruire tout ce que nous aimions », a-t-elle conclu.
Gallant : le secteur spatial est une solution pour la souveraineté dans l'Arctique
Le secteur spatial canadien recèle un immense potentiel économique et offre en outre une solution potentielle aux défis liés au maintien de la souveraineté dans l'Arctique. Il pourrait également aider le pays à atteindre ses objectifs de dépenses en matière de défense fixés par l'OTAN, selon Brian Gallant, chef de la direction d'Espace Canada.
Pour « voler de nos propres ailes », le Canada devrait respecter l'engagement pris par le premier ministre Mark Carney d'atteindre l'objectif de dépenses de défense de l'OTAN, soit 2 % du PIB national, a déclaré M. Gallant la semaine dernière dans le balado de l'ancienne ministre conservatrice Lisa Raitt, The Raitt Stuff. Espace Canada, qui représente plus de 90 « innovateurs spatiaux », dont des entreprises et des établissements universitaires, peut « aider énormément » en améliorant la protection de l'Arctique, où les capacités spatiales seraient « essentielles ».
L'exploration est un élément important qui fait la renommée du secteur spatial, mais il existe de nombreux autres aspects passionnants et commercialement viables, notamment l'observation de la Terre, qui contribue à la protection de nos océans et de nos côtes et aide les premiers intervenants à faire face aux catastrophes naturelles, a déclaré M. Gallant. Il s'agit également de protéger l'Arctique et, à terme, d'exploiter les ressources spatiales, « ce qui constituera un énorme moteur économique ».
M. Gallant affirme que les enseignements tirés de la prestation de soins de santé dans l'espace peuvent être appliqués aux soins prodigués aux populations des régions éloignées, non seulement au Canada, mais dans le monde entier. Le secteur spatial peut également contribuer à l'élaboration de solutions de télécommunications pour les régions éloignées et les communautés autochtones.
Faites preuve de leadership et faites passer votre message
Communiquez avec nous dès aujourd'hui pour vous joindre à nous par des contributions de contenu ou de publicité dans « The Rural Roundup » et plus encore. Écrivez-nous à info@ruralprosperity.ca pour convenir d'un moment pour discuter.
La gestion de l'offre « hors de la table » dans les négociations commerciales entre le Canada et les États-Unis : Champagne
Dans le domaine en constante évolution du commerce mondial, peu de questions ont suscité autant de débats nationaux — ou de frictions internationales — que le système canadien de gestion de l'offre. Une fois de plus au centre des discussions politiques et des négociations commerciales, la gestion de l'offre est décrite non seulement comme un mécanisme économique, mais aussi comme un symbole de la résilience nationale. L'ancien ministre du Commerce, Ed Fast, réfléchissant à son rôle persistant dans le Globe and Mail, le compare à un « nœud gordien » : complexe, souvent mal compris et politiquement chargé. Mais, comme le prévient M. Fast, la réponse du Canada ne doit pas être de couper précipitamment le nœud sous la pression. Il soutient plutôt que nous devons saisir sa valeur stratégique profonde dans un monde où les « marchés libres » sont trop souvent tout sauf équitables.
Le système garantit des revenus stables aux agriculteurs et des prix constants aux consommateurs en réglementant les denrées alimentaires de base telles que les produits laitiers, le poulet, la dinde et les œufs. Selon un récent rapport de RBC, ces secteurs réglementés contribuent à hauteur de plus de 30 milliards $ au PIB du Canada et soutiennent 339 000 emplois à temps plein, de la ferme à la transformation en passant par la distribution, ainsi que près de 15 000 exploitations agricoles.
« Fondamentalement, le système garantit un prix stable qui rémunère équitablement les agriculteurs pour la production d'aliments de haute qualité. Les défenseurs du système affirment qu'il renforce la sécurité alimentaire, soutient les producteurs nationaux et garantit la qualité et la stabilité de l'approvisionnement pour les consommateurs », indique le rapport de RBC intitulé « La gestion de l'offre expliquée ».
Afin de protéger la production nationale, les transformateurs canadiens appliquent des contingents tarifaires (CT) pour limiter les importations dans leurs secteurs soumis à la gestion de l'offre. Jusqu'en 2017, l'accès des pays étrangers aux CT était limité aux engagements pris dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce. Cependant, les récentes négociations commerciales, telles que le PTPGP, l'ACEUM et l'AECG, ont progressivement ouvert la porte à un plus grand accès aux marchés étrangers.
Si ces concessions visent à apaiser les tensions diplomatiques, elles ont créé de nouvelles frictions en érodant les parts de marché nationales. Par exemple, alors que les concessions accordées dans le cadre du PTPGP visaient à offrir un accès estimé à 3,25 % du marché laitier canadien, les importations représentent désormais environ 4 % de ce marché. Pour compenser les pertes de profits, le gouvernement fédéral a versé 4,8 milliards $ aux agriculteurs et aux transformateurs.
Protéger les agriculteurs, préserver le levier commercial
Comme le fait valoir M. Fast, la gestion de l'offre est un des rares outils économiques dont dispose le Canada dans un environnement commercial de plus en plus instable. Après la réélection du président américain Donald Trump et le retour de sa politique « America First, everyone else last » (l'Amérique d'abord, les autres ensuite), cet outil est plus important que jamais.
Selon M. Fast, l'adoption par Ottawa du projet de loi C-202, qui interdit au gouvernement d'offrir un accès accru aux contingents tarifaires dans les futures négociations commerciales, reflète l'engagement du Canada en faveur de la gestion de la chaîne d'approvisionnement — une « position protectrice » qui pourrait constituer une opportunité.
« Démanteler la gestion de l'offre en cette période d'incertitude géopolitique et de montée du nationalisme économique reviendrait à manquer une occasion unique : celle de tirer parti d'un sujet de discorde bilatéral persistant à l'avantage du Canada », écrit M. Fast.
Si le Canada supprimait les CT sur les importations américaines, le marché intérieur serait probablement inondé de produits américains fortement subventionnés, ce qui mettrait les agriculteurs canadiens en difficulté. M. Fast estime plutôt que la gestion de l'offre devrait être intégrée dans des négociations stratégiques plus larges visant à conclure un « accord global » avec les États-Unis, qui engloberait l'agriculture, la culture et les télécommunications, et ferait progresser les nouvelles priorités nationales.
Le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, a indiqué que le système canadien de gestion de l'offre ne ferait pas partie des négociations commerciales en cours avec les États-Unis. « Ce n'est pas à l'ordre du jour », a-t-il déclaré à Bloomberg News.
L'innovation canadienne
La gestion de l'offre peut également ouvrir la voie à l'innovation canadienne, comme le montre l'exemple du producteur laitier Agropur, qui propose une « feuille de route », selon son chef de la direction, Émile Cordeau. L'entreprise a modernisé et développé avec succès ses activités en se développant sur le marché protégé du Canada, avant de s'étendre aux marchés concurrentiels et ouverts des États-Unis.
La stabilité d'un marché fermé et soumis à la gestion de l'offre lui a permis de bénéficier d'une flexibilité suffisante pour équilibrer les risques et les avantages. En cette période de forte volatilité du marché américain, le modèle d'Agropur suggère que le système canadien de gestion de l'offre pourrait offrir aux investisseurs un mélange de risque et de stabilité s'il est utilisé de manière stratégique.
« Nous allons protéger la gestion de l'offre et nous allons veiller à ce qu'elle reste intacte », a déclaré M. Cordeau. « C'est essentiel pour que nous puissions investir dans nos actifs, dans notre innovation, dans notre feuille de route pour la croissance. »
FAC et RDAR s'associent pour étendre l'outil d'IA « Root » afin d'offrir un soutien agricole en temps réel partout au Canada
PHOTO DE FAC
À une époque où l'agriculture moderne exige des producteurs qu'ils prennent des décisions rapides et éclairées, un nouvel assistant alimenté par l'IA vient combler une lacune qui s'est discrètement creusée dans le paysage agricole canadien.
Root, un outil gratuit d'IA générative développé par Financement agricole Canada (FAC), est conçu pour offrir aux agriculteurs un soutien en temps réel en transformant des décennies de recherche et de connaissances pratiques en informations exploitables. Aujourd'hui, FAC s'associe à Recherche agricole axée sur les résultats (RDAR) pour rendre Root encore plus intelligent et plus accessible.
« Root est plus qu'une solution technologique, c'est une initiative plus large visant à redonner à l'agriculture canadienne quelque chose qu'elle a perdu : des informations accessibles, fiables et opportunes », a déclaré Justine Hendricks, présidente et directrice générale de la FCC, dans un communiqué de presse.
Ce sentiment fait écho à une préoccupation croissante parmi les agriculteurs canadiens : avec le déclin des réseaux de conseil traditionnels basés sur la communauté, de nombreux producteurs se retrouvent seuls face à des défis de plus en plus complexes.
« Avec le déclin des réseaux de conseil locaux [services de vulgarisation], trop d'agriculteurs et d'éleveurs ont dû se fier à des informations fragmentées ou se débrouiller seuls », a indiqué Mme Hendricks. « En nous associant à RDAR, nous aidons les producteurs à accéder au type d'expertise qui provenait autrefois de décennies de partage des connaissances au sein de la communauté, et nous le faisons en temps réel, au rythme de l'agriculture moderne, avec des conseillers de confiance. »
Root a été lancé au début de l'année à titre d'outil bilingue adapté aux appareils mobiles, doté de fonctionnalités de reconnaissance vocale et d'image. Depuis, il a pris en charge plus de 2 900 conversations d'utilisateurs et analysé près de 400 images soumises par des producteurs, les aidant dans tous les domaines, de l'identification de pièces à la résolution de problèmes d'équipement.
Root se distingue par sa facilité d'utilisation. Il n'y a pas de connexion, pas d'inscription et aucune collecte d'informations personnelles, des caractéristiques qui privilégient la confiance et la simplicité pour les utilisateurs sur le terrain.
Grâce à leur nouveau protocole d'entente, RDAR et FCC prévoient d'améliorer encore les fonctionnalités de Root. RDAR fournira des sources de données essentielles et soutiendra les tests afin de garantir que l'outil reste en phase avec les besoins réels des producteurs canadiens.
« Nous sommes particulièrement désireux d'intégrer les documents de la RDAR dans Root, le projet pilote d'IA et de modèle linguistique à grande échelle de la FCC, et de rendre nos documents accessibles aux producteurs et aux éleveurs », a déclaré le Dr Mark Redmond, chef de la direction de la RDAR.
Bien que la FCC et la RDAR aient déjà travaillé en parallèle sur l'innovation agricole, cet accord officialise leur collaboration et renforce leur objectif commun de mettre la recherche au service des agriculteurs.
« Nous sommes ravis d'officialiser notre partenariat avec le FCC. Nous avons déjà travaillé ensemble sur des initiatives parallèles, mais nous allons désormais collaborer plus étroitement », a fait valoir M. Redmond. « Cette alliance vise à favoriser le développement de solutions innovantes pour le secteur agricole. »
La mission de Root est claire : fournir aux producteurs des informations pertinentes en temps opportun afin qu'ils puissent prendre de meilleures décisions, plus rapidement et avec moins de risques.
Et cela porte ses fruits : selon la FCC, 91 % des utilisateurs affirment que cet outil leur a été utile.
Comme l'explique M. Hendricks, « en simplifiant la prise de décision et en renforçant la confiance dans les exploitations agricoles, Root contribue à accélérer la productivité, à réduire le recours à l'approche d'essais et erreurs et à donner aux producteurs canadiens les moyens d'adopter de meilleures pratiques avec moins de risques, directement depuis leur téléphone ».
À l'avenir, la FCC et RDAR envisagent encore plus de fonctionnalités pour Root, notamment un soutien plus large aux opérateurs agroalimentaires et agro-industriels. Mais fondamentalement, Root reste ancré dans un objectif simple, mais prometteur : remettre des conseils agricoles fiables entre les mains de ceux qui en ont le plus besoin.
Les occasions de travail à distance rebondissent dans les régions rurales du Canada, selon Statistique Canada
Les occasions de travail à distance dans les régions rurales du Canada sont à nouveau en hausse après une année de déclin, selon de nouvelles données publiées par Statistique Canada. Le rapport, basé sur l'Enquête sur la situation des entreprises canadiennes et analysé à l'aide de méthodes d'estimation par petites zones, souligne la croissance significative du potentiel de travail à distance dans les industries de services sur les marchés du travail ruraux entre le quatrième trimestre 2024 et le deuxième trimestre 2025.
Dans ses principales conclusions, Statistique Canada indique qu'« un peu plus du quart (27,6 %) des entreprises des industries de services sur les marchés du travail ruraux prévoyaient d'offrir des modalités de travail à distance à leurs employés ».
Les marchés du travail urbains ont suivi cette tendance, selon Statistique Canada, l'Ontario affichant la plus forte croissance.
Le rapport offre un tableau détaillé de l'évolution des possibilités de travail à distance sur les divers marchés du travail ruraux et urbains du Canada, mettant en évidence un changement potentiel à long terme des pratiques en matière d'emploi au-delà des zones métropolitaines.
AU CAS OÙ VOUS L'AURIEZ MANQUÉ
Investir dans l'avenir : DLL Financial Services s'associe à Careers in Ag
Ayant grandi à Québec, Nicolas Foisy n'avait aucun lien avec l'agriculture. C'est en jouant au hockey junior à Russell, au Manitoba, que M. Foisy a rencontré sa femme, une agricultrice de deuxième génération, et qu'il a commencé ce qu'il appelle son « parcours agricole ». Il a découvert l'exploitation céréalière et bovine biologique de sa famille, et le reste, comme on dit, appartient à l'histoire.
Aujourd'hui, toujours basé à Russell, Nicolas Foisy est un fervent défenseur de la promotion des carrières dans l'agriculture et occupe le poste de directeur de programme au sein du secteur agricole de DLL. DLL, un fournisseur mondial de financement d'actifs pour les équipements et les technologies, est le nouveau commanditaire de l'initiative Careers in Ag de l'Association des fabricants agricoles du Canada (AMC).
« Tout comme elle l'a fait pour moi, l'agriculture a quelque chose à offrir à chacun », explique M. Foisy, qui a commencé sa carrière dans l'agriculture en tant que prêteur commercial et travaille chez DLL depuis 10 ans. Ce partenariat offre aux deux organisations une occasion unique de mettre en commun leur expertise et leurs ressources afin de promouvoir et de soutenir les carrières dans le secteur agricole.
L'initiative Careers in Ag de l'AMC vise à mettre en relation des personnes talentueuses avec des carrières enrichissantes dans l'agriculture, en leur offrant des ressources étendues, des programmes de formation et des services de placement afin de soutenir la croissance et le développement des professionnels de l'agriculture.
Un partenariat pour promouvoir les carrières dans l'agriculture
« En tant que soutien clé de Careers in Ag, DLL s'engage à attirer les meilleurs talents dans le secteur agricole », indique Donna Boyd, présidente de l'AMC. Des initiatives comme celle-ci sont non seulement en phase avec nos valeurs, mais elles mettent également en valeur les parcours professionnels diversifiés et enrichissants qui s'offrent dans ce secteur.
Bien que DLL, une filiale en propriété exclusive de Rabobank, ait déjà participé à des salons de l'agriculture et de l'emploi, il s'agit du premier partenariat de l'entreprise visant à promouvoir l'importance des carrières dans l'agriculture. M. Foisy estime que la collaboration avec AMC est une excellente occasion de réunir l'expertise financière et industrielle au profit des jeunes professionnels.
« DLL apporte une connaissance approfondie du financement agricole et de la gestion du cycle de vie des équipements, tandis que l'AMC apporte son expertise dans les domaines de la fabrication et de la technologie », explique-t-il. « Grâce à notre partenariat avec Careers in Ag, nous souhaitons soutenir le développement des futurs leaders agricoles qui comprennent les responsabilités économiques et environnementales de l'agriculture moderne. »
Avec les nouvelles technologies telles que l'agriculture de précision, l'augmentation du nombre de nouvelles entreprises dans le domaine des technologies agricoles et la demande croissante de chaînes d'approvisionnement durables, M. Foisy estime que l'agriculture évolue rapidement et que la convergence des technologies, de la durabilité et de la sécurité alimentaire mondiale crée un environnement dynamique et passionnant pour les nouveaux talents.
Croître pour l'avenir
« L'agriculture est un domaine où les gens peuvent vraiment faire la différence, en résolvant des problèmes concrets tout en travaillant avec des innovations de pointe », explique M. Foisy. « Pour les jeunes, l'agriculture offre à la fois un but et des opportunités que peu d'autres secteurs peuvent égaler. »
M. Foisy affirme que le Mobile Skills Lab de l'initiative Careers in Ag, qui utilise la technologie de réalité virtuelle et des outils pédagogiques pour interagir avec les écoles, les salons de l'emploi, les salons professionnels et les communautés de toute la Saskatchewan, est un excellent moyen d'offrir de l'apprentissage directement aux communautés grâce à une expérience immersive et pratique.
« Les membres de notre équipe auront l'occasion d'interagir avec les étudiants dans le laboratoire et de leur faire part de leur point de vue concret sur les carrières dans les domaines de la finance, du crédit agricole et du crédit-bail d'équipement », explique-t-il. « Il ne s'agit pas seulement de dire aux étudiants ce qui est possible, mais de leur montrer, de près, à quoi peut ressembler une carrière dans l'agriculture sous différents angles. »
DLL vise à autonomiser les générations futures, à promouvoir des pratiques durables et à bâtir une industrie agricole plus inclusive et prête pour l'avenir.
« En investissant aujourd'hui dans l'éducation et le développement de carrière, nous semons les graines d'une industrie plus durable et innovante pour demain », conclut M. Foisy.
Cet article a été publié pour la première fois dans le magazineImplement Success d'AMC.
Les licenciements massifs dans les collèges dévastent les régions rurales de l'Ontario, avec plus de 10 000 emplois supprimés et 600 programmes annulés
Les communautés rurales de tout le Canada sont confrontées à une crise qui s'aggrave, avec plus de 10 000 licenciements de professeurs et de membres du personnel et la suspension ou l'annulation de plus de 600 programmes dans les 24 collèges publics de l'Ontario.
« Une crise de cette ampleur ne se traduit pas seulement par la perte immédiate d'emplois de qualité dans ces communautés, elle menace également l'avenir des économies locales, rurales et nordiques », a déclaré JP Hornick, président de l'OPSEU/SEFPO, au Toronto Star. Ces licenciements massifs, qualifiés par M. Hornick de « l'un des plus importants de l'histoire de l'Ontario », sont le résultat d'une crise financière causée par la chute du nombre d'inscriptions d'étudiants étrangers et par ce que le syndicat appelle « un système délibérément privé de financement ».
Graham Lloyd, chef de la direction du College Employer Council, a réagi en affirmant que « toute suggestion selon laquelle le SEFPO n'a pas été informé et régulièrement mis à jour [...] est inexacte », tandis que le ministère des Collèges et Universités a insisté sur le fait que la province a fourni « plus de 2 milliards $ de nouveaux fonds » au cours des 14 derniers mois.
Malgré cela, M. Hornick a mis en garde contre « un sentiment croissant de désespoir » sur les campus et a déclaré que les communautés se mobilisaient pour « riposter » contre de nouvelles fermetures et une éventuelle privatisation.
Les fermetures fréquentes des urgences en milieu rural mettent en évidence les lacunes du système de soins d'urgence au Canada
Dans les régions rurales du Canada, les hôpitaux sont confrontés à des fermetures fréquentes et prolongées de leurs services d'urgence, souvent à tel point qu'ils sont « plus souvent fermés qu'ouverts », ce qui révèle une crise nationale des soins de santé.
Dans un éditorial publié dans The Globe and Mail, André Picard souligne les conclusions d'une enquête menée par des journalistes du Globe, qui révèle que « les urgences canadiennes ont fermé leurs portes pendant au moins 1,14 million d'heures depuis 2019 ». Malgré ce chiffre stupéfiant, « la plupart des provinces et des territoires ne collectent pas ces informations cruciales de manière systématique », ce qui révèle un dangereux manque de transparence et de responsabilité.
M. Picard estime que la cause profonde est le manque de personnel, en particulier d'infirmières, et remet en question l'idée que tous les hôpitaux des petites villes devraient maintenir des services d'urgence qui n'existent que de nom : « Si un service d'urgence est fermé 80 % du temps, est-ce vraiment un service d'urgence? » Il appelle à repenser en profondeur les soins d'urgence : renforcer les soins primaires, créer des centres régionaux de soins d'urgence et déployer des ambulanciers paramédicaux qualifiés pour combler le fossé entre les zones rurales et urbaines.
« Les chiffres dont nous disposons sur les fermetures de services d'urgence nous indiquent que la situation actuelle est intenable. Nous avons besoin d'une meilleure approche, aussi impopulaire qu'elle puisse paraître à première vue », écrit M. Picard.
En réponse, la Société des médecins ruraux du Canada a écrit : « Le Canada doit mettre en place un système solide dans lequel les médecins et les équipes sont soutenus pour fournir des soins de haute qualité accessibles à l'échelle locale et régionale. Nous avons besoin à la fois d'une stratégie canadienne en matière de santé rurale et d'une stratégie en matière de main-d'œuvre rurale dans le domaine de la santé qui inclut les médecins, les infirmières, les ambulanciers paramédicaux et d'autres professionnels afin de fournir des soins de haute qualité dans un système fiable que tous les Canadiens, y compris ceux qui vivent dans des régions rurales et éloignées, méritent. À la SRPC, nous nous engageons dans cette voie et nous attendons avec impatience le moment où nous pourrons présenter nos conclusions et contribuer à ouvrir la voie à des soins de haute qualité pour tous les Canadiens, à proximité de leur domicile et à un coût abordable. »
Rural and Ready comble le fossé entre les zones urbaines et rurales grâce à un programme étudiant innovant dans le comté d'Oxford
Savrup Saran, député conservateur Arpan Khanna, Kayla Han et Shehryar Manzar. / PHOTO DE RURAL AND READY
Une initiative en pleine expansion dans le sud-ouest de l'Ontario vise à combler le fossé croissant en matière d'éducation et d'opportunités entre les communautés urbaines et rurales. Rural and Ready, un organisme sans but lucratif enregistré au niveau fédéral, a été fondé pour lutter contre les disparités flagrantes dans les expériences scolaires au niveau secondaire à travers le Canada, un pays qui présente l'un des écarts les plus importants entre les zones urbaines et rurales en matière d'éducation de la main-d'œuvre parmi les pays de l'OCDE.
Les élèves des zones rurales ont souvent un accès limité aux activités parascolaires et aux possibilités de leadership en raison de facteurs géodémographiques et d'une demande locale plus faible, ce qui les expose à un risque plus élevé d'isolement social, à des niveaux de revenus plus faibles et à moins de possibilités d'études postsecondaires ou de carrière. En réponse à cette situation, Rural and Ready a lancé le concours People in Motion Case Competition, le premier concours de cas pour les élèves du secondaire dans le comté d'Oxford, au cours de l'année scolaire 2024-2025.
Inspiré d'un marathon de programmation, ce concours met les élèves au défi de s'attaquer à des problèmes communautaires concrets en élaborant des solutions stratégiques et pratiques. Près de 30 élèves ont participé à la première édition et ont acquis de l'expérience en matière de prise de parole en public, de collaboration, de communication et d'entrepreneuriat. Les participants ont présenté leurs propositions à un jury composé de dirigeants locaux, dont un maire adjoint, un étudiant entrepreneur et un membre du conseil scolaire.
Lindsay Wilson, maire adjointe de la ville d'Ingersoll, s'est montrée enthousiaste à l'égard de cette initiative : « Je me réjouis de voir ce concours prendre de l'ampleur dans les années à venir, notamment grâce à la possibilité d'adopter les solutions présentées dans le cadre du programme. Grâce au leadership de Rural & Ready, Oxford dispose désormais d'un outil indispensable pour impliquer les étudiants, que la communauté soutiendra sans aucun doute dans les années à venir. »
Au début de l'année 2024, des représentants de Rural and Ready ont rencontré le député Arpan Khanna, qui a exprimé son soutien sans réserve à l'organisme pour son engagement en faveur de l'autonomisation des jeunes de la région.
L'organisme a également été invité à s'associer au programme des majeures d'études spécialisées (MES) du ministère de l'Éducation de l'Ontario dans le domaine des organismes sans but lucratif, de l'éducation et des services de garde. Cette collaboration permettra aux élèves du secondaire d'acquérir des compétences spécifiques à ce secteur avant de poursuivre des études postsecondaires, une formation ou un emploi.
Les projets soumis par les étudiants dans le cadre du concours comprenaient notamment des programmes d'éducation financière axés sur les jeunes et adaptés aux communautés rurales, ainsi que des initiatives communautaires visant à encourager la participation des jeunes.
Pour l'avenir, Rural and Ready souhaite étendre le programme People in Motion à tout le sud-ouest de l'Ontario, afin de poursuivre sa mission qui consiste à favoriser un état d'esprit axé sur la croissance et à encourager les étudiants des zones rurales à devenir des acteurs proactifs dans leurs communautés.
Nous voulons vous entendre
Avez-vous des nouvelles, des analyses ou des événements à venir liés au Canada rural à partager? Menez-vous des activités intéressantes et hors du commun pour libérer le potentiel du Canada rural? Nous serions heureux de vous présenter, vous ou votre organisme. Communiquez avec nous à : info@ruralprosperity.ca.