Le gouvernement doit faire plus pour faire du Canada une superpuissance agricole et alimentaire

Le Canada peut devenir une superpuissance agricole et alimentaire s'il passe de l'exportation de matières premières brutes à la création d'une industrie de transformation alimentaire à valeur ajoutée, affirment les auteurs David Dzisiak et Frank Hart dans un éditorial du Globe and Mail.

Ils notent que le premier ministre Mark Carney veut doubler les exportations hors États-Unis d'ici 2035 et qualifie le Canada de superpuissance énergétique « sans complexe », mais que l'agriculture et la production alimentaire devraient bénéficier d'une place tout aussi importante dans la stratégie économique nationale.

M. Dzisiak, directeur de Protein Industries Canada, et M. Hart, ancien sous-ministre du Développement économique et du Commerce de la Saskatchewan, affirment que le secteur des exportations agroalimentaires du Canada, qui pèse plus de 100 milliards $, pourrait ajouter des dizaines de milliards au PIB à mesure que la demande mondiale en protéines augmente, en particulier en Asie, où le marché des protéines végétales devrait dépasser les 25 milliards $ d'ici 2033.

Cependant, ils préviennent que le manque de capitaux et la réticence à prendre des risques ont ralenti la transformation nationale, et disent que « le gouvernement doit en faire plus » pour aider les entreprises à se développer grâce à des incitatifs fiscaux et des programmes de financement.

Avec un fort soutien public et des fermes à faibles émissions de carbone, ils pensent que le Canada a « une occasion unique de transformer son avantage agricole en une industrie de grande valeur et compétitive à l'échelle mondiale ».

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